les barrages du Verdon

Zone de Texte: On sort de l’âge des rivières utiles au transport pour entrée dans l’âge de la fée électrique… Le Verdon n’est pas navigable, on va donc multiplier les projets d’aménagement pour l’exploitation de la force de l’eau. Le projet hydraulique de 1890 est repris en 1949 après la seconde guerre mondiale mais sans l’utilisation des tunnels déjà creusés remplacés par UN seul tunnel de 10km et un barrage de 110m dans le défilé Samson à l’endroit le plus étroit. Témoins : des câbles, des échelles de fer scellés dans la paroi, projet abandonné en 1951 suite à une crue du Verdon qui atteignit 700m3 à la seconde… Le commencement de cette construction fut repris en 1974 en présentant l’idée d’une retenue à Chasteuil et d’un canal souterrain de Chasteuil à Moustiers avec pompage au Lac de Sainte Croix avec remontée de l’eau grâce à l’énergie nucléaire! L’eau devait engloutir toute la vallée du Verdon, la queue amont du lac se situant à Castellane… Chronologie : 1929 : début des travaux du barrage de Castillon 1951 : fin des travaux du barrage de Chaudanne
Le lac de Chaudanne est un long ruban sinueux, en aval de Castillon équipé d´un barrage de 72 m de haut, d´une surface de 70 hectares. Situé à l’aval du barrage de Castillon, le barrage de Chaudanne permet de limiter les variations de débit à l’entrée des gorges du Verdon. La centrale est intégrée dans les fondations du barrage et est équipée de deux turbines Francis de 11Mw produisant 67 millions de kwh. 1967 : fin des travaux du barrage de Gréoux Le Barrage de Gréoux permet une retenue d'eau d'un volume de 80 millions de m³ : le lac d'Esparron qui alimente la centrale de Vinon et le canal de Provence. C'est un barrage en terre de 260 m d'épaisseur à la base, haut de 67 m et long de 220 m. Il fournit 170 millions de kWh par an. 1973 : mise en eau du barrage de Sainte-Croix retenant 767 millions de m³ d'eau : il fournit 142 millions de kWh par an. Construit de 1971 à 1974 où il a été mis en service. Le barrage qui a soulevé un grave problème humain : l’engloutissement du village des salles / Verdon… Voir une vidéo : village en sursis ou Sainte croix du Verdon 1973 : reconstruction du village des Salles-sur-Verdon 1974 : mise en production de l’usine électrique de Sainte-Croix Voir une vidéo : mise en eau en 1973 1975 : mise en eau du barrage de Quinson

Le barrage (95 m de haut et 200 m de large en crête) est situé dans un resserrement naturel . La centrale électrique peut produire annuellement une énergie de 77 000 000 kWh, ce qui correspond à une puissance moyenne annuelle de 9 MW.

1932 : interruption des travaux : À la suite de la faillite de la Société hydroélectrique du Verdon , les travaux sont interrompus.

1936 : incendie qui endommage les structures : la partie déjà édifiée du barrage est atteinte par un incendie peut-être criminel. La concession est reprise en 1938 par le concurrent de la SHEV, l’Énergie électrique du littoral méditerranée qui ne reprendra les travaux qu'en 1942.

1948 : fin des travaux du barrage de Castillon : Après 20 ans de péripéties, le barrage de Castillon a formé son lac d'un volume de 150 millions de mètres cubes (8 km², 500 ha) dont 85 millions sont réservés à l'agriculture. À la suite de la mise en eau du barrage en 1948, le village de Castillon a été englouti. L'ancienne RN 202 a aussi été recouverte par la retenue. Lorsque le niveau de l'eau baisse, on peut voir l'ancien pont Julien.

La construction du canal du Verdon est un exploit technique reconnu à l’Exposition universelle de 1878.

En 1857 est décidé la construction du Canal du Verdon pour répondre aux besoins en eau de la ville d’Aix-en-Provence.

A partir de 1863, près de 500 bagnards condamnés aux travaux forcés participèrent à la construction de cet ouvrage hydraulique. De nombreux tunnels ont été nécessaires, ainsi que la construction d’un barrage situé sur la commune de Quinson réalisé entre 1866 et 1869.

Le canal est inauguré le 15 août 1875, l’eau arrive à la fontaine de la Rotonde.

La construction du canal du Verdon est un exploit technique reconnu à l’Exposition universelle de 1878.

Mais, les concessionnaires successifs ne surent pas assurer le bon entretien de l’ouvrage, qui se retrouva dans un mauvais état avant la Seconde Guerre Mondiale. Malgré une amélioration de l’entretien après la guerre, il fut décidé, à partir de 1960, de remplacer progressivement le Canal du Verdon par le Canal de Provence.

Aujourd’hui à sec, une partie se retrouve engloutie sous le Lac d’Esparron.

Les aménagements hydroélectriques du Verdon et de la Durance représentent 25 % de l’électricité consommée en Région Provence-Alpes-Côtes d'Azur, et 10 % de la production hydroélectrique française.

Ils offrent l’avantage de pouvoir fournir rapidement une énergie importante.

L’ensemble des aménagements hydroélectriques de la Durance et du Verdon permet de disposer d’une puissance de pointe équivalente à celle de 2 réacteurs nucléaires en moins de 10 minutes.

L’hydroélectricité est donc idéale pour faire face aux brusques variations des besoins en électricité.

Mis en service en 1975, construit entre 1972 et 1974 le barrage hydroélectrique en béton vient remplacer l'ancien qui datait de 1866. Il produit 100 millions de kwh.